vendredi 31 juillet 2015

« Celui qui se détache de sa vie en ce monde la garde pour la vie éternelle » (Jn 12,25) Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14,1-12.


Livre du Lévitique 25,1.8-17.
Le Seigneur parla à Moïse sur le mont Sinaï et dit :
Vous compterez sept semaines d’années, c’est-à-dire sept fois sept ans, soit quarante-neuf ans.
Le septième mois, le dix du mois, en la fête du Grand Pardon, vous sonnerez du cor pour l’ovation ; ce jour-là, dans tout votre pays, vous sonnerez du cor.
Vous ferez de la cinquantième année une année sainte, et vous proclamerez la libération pour tous les habitants du pays. Ce sera pour vous le jubilé : chacun de vous réintégrera sa propriété, chacun de vous retournera dans son clan.
Cette cinquantième année sera pour vous une année jubilaire : vous ne ferez pas les semailles, vous ne moissonnerez pas le grain qui aura poussé tout seul, vous ne vendangerez pas la vigne non taillée.
Le jubilé sera pour vous chose sainte, vous mangerez ce qui pousse dans les champs.
En cette année jubilaire, chacun de vous réintégrera sa propriété.
Si, dans l’intervalle, tu dois vendre ou acheter, n’exploite pas ton compatriote.
Quand tu achèteras à ton compatriote, tu tiendras compte des années écoulées depuis le jubilé ; celui qui vend tiendra compte des années qui restent à courir.
Plus il restera d’années, plus tu augmenteras le prix ; moins il en restera, plus tu réduiras le prix, car la vente ne concerne que le nombre des récoltes.
Tu n’exploiteras pas ton compatriote, tu craindras ton Dieu. Je suis le Seigneur votre Dieu.



Psaume 67(66),2-3.5.7-8.
Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse,
que son visage s'illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.

Que les nations chantent leur joie,
car tu gouvernes le monde avec justice ;
tu gouvernes les peuples avec droiture,
sur la terre, tu conduis les nations.

La terre a donné son fruit ;
Dieu, notre Dieu, nous bénit.
Que Dieu nous bénisse,
et que la terre tout entière l'adore !




Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14,1-12.
En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, apprit la renommée de Jésus
et dit à ses serviteurs : « Celui-là, c’est Jean le Baptiste, il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. »
Car Hérode avait fait arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et mettre en prison. C’était à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe.
En effet, Jean lui avait dit : « Tu n’as pas le droit de l’avoir pour femme. »
Hérode cherchait à le faire mourir, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète.
Lorsque arriva l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade dansa au milieu des convives, et elle plut à Hérode.
Alors il s’engagea par serment à lui donner ce qu’elle demanderait.
Poussée par sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste. »
Le roi fut contrarié ; mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner.
Il envoya décapiter Jean dans la prison.
La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère.
Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, qu’ils ensevelirent ; puis ils allèrent l’annoncer à Jésus.

« Celui qui se détache de sa vie en ce monde la garde pour la vie éternelle » (Jn 12,25)

      Celui qui aime sa propre vie (Jn 12,25) ne peut pas aimer Dieu, mais celui qui, à cause des richesses débordantes de l'amour divin, ne s'attache pas à lui-même, celui-là aime Dieu. Un tel homme ne cherche jamais sa propre gloire mais celle de Dieu, car celui qui aime sa propre vie cherche sa propre gloire. Celui qui s'attache à Dieu aime la gloire de son créateur. En effet, c'est le propre d'une âme sensible à l'amour de Dieu que de chercher constamment la gloire de Dieu chaque fois qu'elle accomplit les commandements, et de se réjouir de son propre abaissement. Car la gloire convient à Dieu en raison de sa grandeur, et l'abaissement convient à l'homme, car il fait de lui le familier de Dieu. Si nous agissons ainsi, nous serons joyeux à l'exemple de saint Jean Baptiste et nous commencerons à répéter sans relâche : « Lui, il faut qu'il grandisse, et moi, que je diminue » (Jn 3,30).



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