dimanche 19 juillet 2015

« Il fut saisi de pitié envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger » Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,30-34.


Livre de Jérémie 23,1-6. 
Quel malheur pour vous, pasteurs ! Vous laissez périr et vous dispersez les brebis de mon pâturage – oracle du Seigneur !
C’est pourquoi, ainsi parle le Seigneur, le Dieu d’Israël, contre les pasteurs qui conduisent mon peuple : Vous avez dispersé mes brebis, vous les avez chassées, et vous ne vous êtes pas occupés d’elles. Eh bien ! Je vais m’occuper de vous, à cause de la malice de vos actes – oracle du Seigneur.
Puis, je rassemblerai moi-même le reste de mes brebis de tous les pays où je les ai chassées. Je les ramènerai dans leur enclos, elles seront fécondes et se multiplieront.
Je susciterai pour elles des pasteurs qui les conduiront ; elles ne seront plus apeurées ni effrayées, et aucune ne sera perdue – oracle du Seigneur.
Voici venir des jours – oracle du Seigneur–, où je susciterai pour David un Germe juste : il régnera en vrai roi, il agira avec intelligence, il exercera dans le pays le droit et la justice.
En ces jours-là, Juda sera sauvé, et Israël habitera en sécurité. Voici le nom qu’on lui donnera : « Le-Seigneur-est-notre-justice. »



Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6. 
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l'honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.




Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 2,13-18. 
Frères, maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches par le sang du Christ.
C’est lui, le Christ, qui est notre paix : des deux, le Juif et le païen, il a fait une seule réalité ; par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui les séparait, le mur de la haine ;
il a supprimé les prescriptions juridiques de la loi de Moïse. Ainsi, à partir des deux, le Juif et le païen, il a voulu créer en lui un seul Homme nouveau en faisant la paix,
et réconcilier avec Dieu les uns et les autres en un seul corps par le moyen de la croix ; en sa personne, il a tué la haine.
Il est venu annoncer la bonne nouvelle de la paix, la paix pour vous qui étiez loin, la paix pour ceux qui étaient proches.
Par lui, en effet, les uns et les autres, nous avons, dans un seul Esprit, accès auprès du Père.



Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,30-34. 
En ce temps-là, après leur première mission, les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné.
Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger.
Alors, ils partirent en barque pour un endroit désert, à l’écart.
Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup comprirent leur intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux.
En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement.

« Il fut saisi de pitié envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger »

    « Où mènes-tu paître ton troupeau », ô bon pasteur qui le portes tout entier sur tes épaules ? Car la race humaine tout entière est une brebis unique que tu as prise sur tes épaules. Montre-moi le lieu de ton pâturage, fais-moi connaître les eaux du repos, mène-moi vers l'herbe grasse, appelle-moi de mon nom, afin que j'entende ta voix, moi qui suis ta brebis, et que ta voix soit pour moi la vie éternelle.

    Oui, « dis-le-moi, toi que mon cœur aime ». C'est ainsi que je te nomme, car ton Nom est au-dessus de tout nom, inexprimable et inaccessible à toute créature douée de raison. Mais ce nom-ci, témoin de mes sentiments pour toi, exprime ta bonté. Comment ne t'aimerai-je pas, toi qui m'as aimée, alors que j'étais toute noire, au point de donner ta vie pour les brebis dont tu es pasteur ? Il n'est pas possible d'imaginer de plus grand amour que d'avoir donné ta vie pour mon salut.

    Enseigne-moi donc « où tu mènes paître le troupeau », que je puisse trouver le pâturage du salut, me rassasier de la nourriture céleste dont tout homme doit manger s'il veut entrer dans la vie, courir vers toi, qui es la source, et boire à longs traits l'eau divine, que tu fais jaillir pour ceux qui ont soif. Cette eau se répand de ton flanc depuis que la lance y a ouvert une plaie, et quiconque en goûte devient une source d'eau jaillissant en vie éternelle.




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